Société philanthropique

La PHILANTHROPIE

L’origine

Lors de leurs rencontres où ils se divertissaient avec la menterie notamment, les citadins terminaient souvent la journée par des jeux de cartes ou de dominos lors desquels ils engageaient de petites sommes d’argent.  Sur le chemin du retour, ils distribuaient humblement leurs gains aux nécessiteux qu’ils croisaient.

En portant la Société Moncrabeau sur les fonds baptismaux, les fondateurs ont mis l’accent sur la philanthropie et ont choisi pour devise « Plaisir et Charité ».

Il était alors décidé d’aider les pauvres « honteux ». Ceux qui ne demandent rien, mais dont on apprend par ouï-dire qu’ils sont dans le besoin.

La collecte

Fidèles à cette devise depuis la création de la Société, le Molon ne s’est jamais séparé de sa célèbre chirlike (tirelire), qu’il tend à chacun dans le but de réunir l’argent qui sera alors destiné aux nécessiteux.

Des collectes dans les villages sont également organisées de porte à porte.

Les fonds recueillis sont reversés aux nécessiteux selon les critères définis par le conseil d’administration.

L’aide aux nécessiteux

Au sein du Conseil d’Administration, seul souverain pour déterminer, selon ses propres critères, l’aide qui sera allouée (montant et nature), un « commissaire aux œuvres » étudie les propositions qui nous sont faites et prend les contacts afin de concrétiser l’assistance.  L’anonymat est garanti et comme le Molon se plait à le rappeler : « La main gauche ignore ce que donne la main droite, et plus encore, cette main droite ignore à qui elle donne ». Aucune somme d’agent n’est allouée, mais des achats ou paiements sont réalisés en faveur du bénéficiaire.

A plusieurs reprises, les Molons ont fait preuve d’un véritable héroïsme, notamment au cours des épidémies de choléra en 1849 et en 1866.

Durant la pandémie de la COVID-19, à l’occasion du confinement généralisé, les Molons sont allés divertir les résidents des maisons de repos du grand-Namur, en allant chanter sous leurs fenêtres.

Si un jour, vous rencontrez un Molon, dites-vous qu’il soutient une noble cause, ne repoussez pas son appel, vous lui permettrez de réaliser son but le plus cher : secourir les plus déshérités.

Le divertissement de nos aînés

A deux reprises au cours d’une même année, les Molons rejoignent les aînés dans les maisons de repos du namurois et offrent, le temps d’un après-midi, un petit concert divertissant ponctué d’une collation pour le goûter.

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